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dimanche 8 juillet 2012

Application gratuite pour de la gestion de projets



REDMINE est une application libre de gestion complète de projet(s) en mode WEB sous licence GPL et développé en RUBY (langage interprété, orienté objet et multiprogrammation) sur la base d’un guide de travail : framework Ruby on Rails (obliger les programmeurs à avoir une logique et démarche structurée pour favoriser la réalisation de l’application avec une conception MVC (Architecture : Modèle,Vue,Contrôleur).

REDMINE possède un espace collaboratif en ligne pour maintenir le logiciel et la gestion des différentes versions accessibles à de nombreux groupes de travail (organisations et individus) afin de faire vivre et améliorer le produit accessible à tous les utilisateurs. On dit que Redmine est une forge logicielle.

REDMINE a été créé par Jean-Philippe Lang. De nombreux développeurs venant de la communauté des utilisateurs de REDMINE continuent à contribuer au projet. A ce jour, REDMINE offre une belle interface intuitive et un ensemble de fonctionnalités unifiées bien positionnée vis-à-vis des nombreux concurrents :

  • Prise en charge de plusieurs projets,
  • Partage des versions et hiérarchie des projets,
  • Contrôle d'accès avec un modèle flexible de différents rôles,
  • Gestion avancée des tickets,
  • Diagramme de Gantt et calendrier,
  • Publication de news, documents et gestionnaire de fichiers,
  • Notifications par emails et flux ATOM (format XML),
  • Wiki en ligne et hors ligne (avec un plugin) et forums par projet,
  • Outil de suivi du temps,
  • Champs personnalisables pour les tickets, le suivi de temps, projets et utilisateurs,
  • Création de tickets par email,
  • Possibilité de se brancher sur de multiples annuaires LDAP pour l'authentification,
  • Multi-langage (traduction dans 34 langues),
  • Intégration avec plusieurs SCM* : SVN, CVS, Git, Mercurial, Bazaar et Darcs,…
  • Extensible grâce à ses greffons (http://www.redmine.org/plugins),
  • De nombreuses fonctionnalités (http://www.redmine.org/projects/redmine/wiki/Features).

(*) SCM (Source Configuration Management systems) : Un SCM permet aux développeurs ou aux auteurs de garder un historique de leur code source des projets, conserver des versions plus anciennes, de maintenir plusieurs branches simultanées et de fusionner les résultats.

Les principaux concurrents :


-          Trac (http://trac.edgewall.org/)
-          Open Attrium (http://openatrium.com/)
-          Collabtive (http://collabtive.o-dyn.de/?lang=fr)
-          Retrospectiva (https://github.com/dim/retrospectiva)
-          InDefero (http://www.indefero.net/)
-          Agilefant (http://www.agilefant.org/)
-          (…)
 
Trac reste la meilleure alternative à REDMINE (très proches au niveau des fonctionnalités) avec une grande communauté et très fiable. 

TRAC est développé par la société Edgewall Software (http://edgewall.com) avec une forte inspiration de CVStrac (http://www.cvstrac.org/index.html/doc/trunk/www/index.html).

Trac est beaucoup utilisé par les développeurs dans des projets de développements OPEN SOURCE mais également dans de nombreuses entreprises. Voir les références indiquées sur le site de la société Edgewall Software : (http://trac.edgewall.org/wiki/TracUsers)

TRAC est distribué sous licence BSD et l’affichage WEB s’appuie sur une librairie PYTHON (moteur GENSHI). Voir les explications sur le site de GENSHI : http://genshi.edgewall.org/

TRAC intègre de base les fonctions suivantes :

  • La gestion de feuilles de route,
  • Un historique,
  • Un rapport de bugs,
  • Un wiki,
  • Un explorateur pour la gestion des versions logicielles,
Pour conclure :

Redmine est disponible avec la plupart des fonctionnalités de base alors que Trac nécessite un peu plus de travail après installation pour installer les plugins pour retrouver un environnement proche de Redmine.  

L’interface de TRAC est moins « user-friendly ».

REDMINE possède des atouts pratiques pour les utilisateurs moins expérimentés :

-          Rapidité (beaucoup d’actions centralisées sont rapides à réaliser),
-          Une interface simple et claire pour faciliter l’utilisation quotidienne,
-          Toutes les options de base sont disponibles et accessibles,
-          Conception dynamique des projets.

REDMINE peut être mis plus facilement entre les mains d’un chef de projet.

TRAC sera plus facilement adapté à des développeurs ou techniciens aguerris  pour implémenter et adapter ses greffons et faire sa propre personnalisation.


dimanche 1 juillet 2012

Durée de vie des données stockées ?


A la lecture d’une remarque pertinente de Pascal ANDRE, Directeur Technique chez Plasmon OMS
« Les HDD et les SSD sont très conviviales, rapides, pratiques pour faire des back-up, mais surement pas stocker, archiver, de manière permanente, cad ex pour 50 ans. Seuls des disques optiques en verre gravé comme nous faisons (GLAZT, HLD DVD5 et 10) ont été testés au LNE et résistent au temps, inusables à la lecture et au temps. Comme Back-up, le SSD est très bien. »

Pour compléter le dossier HDD /SSD et répondre à Pascal ANDRE.

Vous trouverez une analyse sur la durée de vie des données stockées selon le média utilisée et comment mieux les conserver :

La durée de vie d’un disque dur va dépendre de la qualité des composants, du temps et de l’intensité d’utilisation.
Un disque dur de qualité professionnelle  à 7200 tr/min avec un fonctionnement intensif 24H/24H et 7J/7J a une durée de vie moyenne entre 5 et 7 ans.

Défragmenter un disque dur réduit le temps d'accès aux informations mais use considérablement la mécanique du disque, il suffit d'écouter la valse des têtes pour s'en convaincre. Recopier des informations d'un répertoire à l'autre dans une même partition ne recopie absolument pas les données, il n'y a que le fichier index du répertoire qui est déplacé.  Soit utiliser deux partitions différentes ou mieux encore, une architecture RAID pour que les données soient  dupliquer sur un autre disque physique (en cas de panne d’un disque dur, les données ont toujours disponibles sur le deuxième disque).  

Un disque dur arrêté a une durée de conservation sans comparaison avec un disque actif : si on ne s’en sert pas,  la mécanique ne s'use pas. Par contre, les des données magnétiques se démagnétisent lentement si aucune activité. Il suffit de relire, de copier, de réécrire les données de temps en temps et on ralenti sa démagnétisation. Il n’est pas rare de trouver des disques durs avec une durée de vie de 10 ans

Avec le temps les données se démagnétisent.  On constate une dégradation de la surface enregistrée ou le support plastique qui se dépolymérise.  

Pour une clé USB le principe est similaire, les cellules finissent par oublier l'information stockée, si on la réécrit de temps en temps c'est plus fiable. Pour que les effets d’oubli soient plus lents, il est recommandé de choisir de meilleurs composants (critère de qualité). En moyenne la durée de vie est de 10 ans avec en moyenne un million d’effacement pour une mémoire flash.

Un SSD a une durée de vie préprogrammée qui va dépendre du type de celulles de Nand Flash embarquées et de la quantité de données que vous allez écrire et surtout à quel rythme. Plus on va écrire  sur un SSD, plus on va altérer les cellules qui perdent leurs capacité de rétention des données. 
Une cellule de NAND Flash ne peut en effet subir qu'un nombre limité d'écritures avant de simplement devenir inutilisable. La durée de vie est  en moyenne de 10 ans.
Un disque dur autorise plus facilement la récupération des données qu’un SSD. 
La récupération des données pour un SSD est souvent étroitement liée à l’interaction entre le contrôleur et le Firmware.

Alors, comment faire et quoi utiliser ?

Trois approches sont possibles :


1) la plus couramment employée et également recommandée : Faire des sauvegardes systématiques en adéquation avec la taille de l’entreprise :

Pour le stockage important de données : architecture NAS ou SAN  + une solution de sauvegarde/restauration qui intègre souvent une solution classique de bandes physiques de type LTO. Fondation solide pour la protection des données.

Pour le stockage en mobilité, utilisation de clés USB et d’un espace en Cloud via un accès Internet. Personnellement la sauvegarde est parfois ennuyeuse à réaliser (on a tendance à oublier de la faire).

C’est pourquoi CREATIV-HT préconise deux sauvegardes automatiques différentielles :

  • L’une paramétrée en automatique pour tous les équipements connectés au réseau (serveurs, poste fixe de travail, tous les postes mobiles et supports amovibles dès détection et analyse des répertoires définis à sauvegarder).
  • L’autre « backup » sur le Cloud (type dropbox) pour avoir un endroit différent en cas d’incendie par exemple. Le prix d’un disque externe ou d’un espace de stockage dans le nuage du Cloud sont des solutions accessibles et fiables.

2) Pour les entreprises qui n’ont pas de budget pour un LTO ou SDLT. Il est possible de réaliser des sauvegardes manuelles avec des médias vierges avec un substrat de qualité (exemple DVD-R avec un substrat à base d’or pour une durée de vie de 8 à 10 ans).

 

Le type de support peut varier selon le besoin de sauvegarde et son budget : Pour des sauvegardes de moins de 20 Go, utilisation de DVD-5 (composé d’une face et d’une couche de stockage avec une capacité de 4,7 Go) ou DVD-9 (composé d’une face et de deux couches de stockages avec une capacité de 8,5 Go).

Le DVD-10 (composé de deux faces et d’une couche par face avec une capacité de 9,4 Go est moins courant dans le commerce. Comme le DVD-18 (composé de deux faces et de deux couches par face) pour une capacité de 17 Go.

Pour conserver correctement son média (le disque enregistré), il est conseillé de le mettre dans une boite, à l'abri de l'air, d'une source de chaleur et de la lumière. Utilisez un feutre spécial DVD pour écrire sur les disques et de ne pas poser ses doigts sur la surface gravée. L'acidité des doigts peut attaquer la couche de protection et rendre les disques illisibles.

CREATIV-HT utilise l'évolution du DVD, le support média Blu-Ray de 25 Go qui est le meilleur compromis actuel au DVD (rapport qualité/prix)  :

  • Capacité de stockages plus importants (25 Go en simple couche au lieu de 4,7 Go pour un DVD-5 ou 8,5 Go pour un DVD-9),
  • Système de correction des erreurs plus fiable,
  • Couche de protection physique bien que plus fine et plus résistance aux rayures (0,1 mm contre 0,6 pour le DVD et 1,0 mm pour le CD),
  • Prix attractif entre le DVD-R et le DVD+R qui est voué à baisser avec les évolutions technologiques,
  • Durée de vie de plus de 30 ans selon les constructeurs,
  • Evolutivité: Actuellement en 6X mais bientôt 12X,...,
  • Contrairement à un disque dur ou SSD, le disque Blu-Ray est séparé du lecteur, ce qui signifie que si celui-ci tombe en panne, il suffit de changer de lecteur pour avoir accès aux données. Plus facile à transporter et stocker (une fois les données sauvegardées, il est en possible de les ranger dans un lieu séparé et sécurisé, coffre de sa banque par exemple).
  • Pour les disques Blu-Ray non réinscriptibles : solution adaptée pour des archives légales non modifiables (archive des logs, données comptables et juridiques,…),
  • Accessibilité d’un lecteur Blu-Ray externe USB (Exemple SAMSUNG SE-506AB) / Prix moyen inférieur à 90 € / Site WEB : http://www.samsung.com/fr/consumer/it/optical-disk/external-dvd-writer/SE-506AB/TSBD

DVD
Blu-Ray

DVD-R/DVD+R
DVD-R9/DVD+R9
BD-R 25
BD-R 50
Vitesse maximale
16x
8x
6x
6x
Capacité de stockage
4,7 Go
8,5 Go
25 Go
50 Go
Prix par disque
0,20 €
0,75 €
1,50 €
9 €
Prix au Go
0,04 €
0,09 €
0,06 €
0,18 €

Inconvénients: Solution non adaptée pour des sauvegardes de très grosses tailles (archiver plusieurs Téra octets : il faudrait utiliser 80 disques BD-R 25 ou 40 disques BD-R 50 pour 2 To d’archives sauvegardées).

3) Utilisation de disques optiques en verre gravé  (GLATZ : anciennement ESSILEX)

Cette solution est idéale pour de l’archivage à très long terme en utilisant comme substrat un disque en verre trempé et en ayant éliminé tout matériau organique ou oxydable.

 
Avantages :
  • Aucune contrainte d’environnement particulière pour sa conversion (résistance au toucher, à la lumière, et aux rayures d’usage courant),
  • Utilisation idéale pour des applications exigeantes d’archivage et de GED avec une garantie parfaite d’authenticité,
  • Le coût de conservation est faible (pas de consommation d’énergie),
  • Compatibilité avec des lecteurs DVD du marché,
  • Viabilité (grande pérennité :  plus de 100 ans,
  • Facilité à mettre en œuvre pour l’archivage (pas besoin de faire des sauvegardes ou migrations régulières des données en raison d’une fiabilité plus limitée des autres supports).
Inconvénients :  
  • Le prix plus élevé qu’un DVD ou Blu-Ray,
  • La concurrence sur un marché à fort potentiel - il faut rapidement pénétrer le marché sous peine d'être étudié et amélioré par des acteurs forts du marché malgré l’existence de brevets. (Exemple HD DVD abandonné par TOSHIBA au profit du Blu-Ray).
Axe de développement sous forme de services en mode SaaS: proposer un service d’archivage des données à vie pour les entreprises et le grand public. Un service attrayant pour conserver toutes ses données sensibles et les transmettre à ses proches.

Pour plus d’informations, visitez le site : http://glazt.com/index.php?lang=fr