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mardi 14 août 2012

Un étui irreprochable pour IPAD et IPHONE


Lifeproof : L’étui par excellence pour vos vacances

Comment protéger son iPhone ou Ipad ? Le risque de chute s’avère important. Une coque permet d’amortir un choc ! En outre, mieux vaut être contraint de changer une coque que son équipement.  Il existe  de nombreuses types de coques : certaines recouvrent la partie avant de l’appareil, d’autres la partie arrière, d’autres enfin recouvrent entièrement l’avant et l’arrière de votre produit.
Les couleurs, les  motifs, les styles classiques ou très créatifs sont en fonction des goûts de chacun.

Les coques pour IPAD et IPHONE n’ont jamais été aussi nombreuses et tendances. Les films protecteurs sont pour les coques partielles, les coques complètent intègrent un vitre qui n’altère pas la fonction tactile.

Cet été, un accessoire « fashion » sort du lot comme étui idéal disponible dans des boutiques d’accessoires ou en vente WEB. Son nom : LIFEPROOF

Il a été présenté en avant-première à San-Francisco, le 24 Février 2012 avec un étui noir/noir et blanc/gris. Des couleurs supplémentaires sont également disponibles : violet/noir, bleu/noir, rouge/noir, bleu ciel/noir et rose/gris.

Avantages : Beau design (deuxième peau de votre IPAD ou IPHONE), faible épaisseur et poids (1,5 mm et 28 grammes), à l’épreuve des chocs, de la poussière et de l’eau (étanche jusqu’à une profondeur de deux mètres), libre accès à toutes les commandes de l’iPhone, conçu dans des matériaux qui ne collent pas dans une poche, Le constructeur a déposé une vingtaine de brevets et a fait subir à son étui un grand nombre de tests pour répondre aux spécifications militaires (MIL-SPEC).



Inconvénients : Prix (environ 65 à 70 €), disponibilité (produit importé et parfois en rupture).

Les principaux concurrents : Griffin, Otterbox, Aquabox,…
Site WEB du constructeur pour IPhone:  

Site WEB du constructeur pour IPad: 


lundi 13 août 2012

Les évolutions de la batterie - partie 3


Les batteries à base d'air



Lithium-air

Dans une batterie métal-air, le poids et le coût sont diminués en raison de l’absence de cathode intégrée. Dans ce type de batterie, la cathode est l´oxygène qui arrive de l´atmosphère via une membrane (Exemple des prothèses auditives).  Le principe exploite l'énergie dégagée par l'oxydation d'un métal. Le résultat du procédé annonce un rapport énergie/volume jusqu’à 11 500 Wh par kilo.


Le couple lithium-dioxygène offre une densité énergétique très élevée. Actuellement non commercialisé en raison d’une corrosion élevée, nécessité de filtres (exige un air très pur) et faible puissance spécifique (200 W/kg - 500 W/L). Etudié actuellement en laboratoire mais avec des résultats très prometteurs.



Argonne Battery Labs (US)  travaille actuellement sur une batterie Lithium-air qui pourrait donner une autonomie d’un peu plus de 805 kilomètres.

 Principe de fonctionnement

L’entreprise américaine Fluidic Energy travaille également sur la mise au point de batteries métal-air dont le potentiel énergétique serait onze fois supérieur aux accumulateurs actuels et trois fois moins chères que leurs congénères lithium-ion. Sa technologie permettra à terme aux véhicules électriques de disposer d’une autonomie comprise entre 650 et 800 kilomètres.

L’institut technologique du Massachusetts (MIT), en partenariat avec des industriels tels qu’IBM et Tesla Motors, et avec le soutien des autorités américaines, tentent de développer des piles lithium-air rechargeables capables d’atteindre une densité d’énergie dix fois supérieure à celle des technologies existantes (elles fonctionneront dix fois plus longtemps).

Avantages : Autonomie théorique, puissance énergétique, plus de cathode, plus de rapidité.

Inconvénients : création de cristaux pendant la recharge réduit la durée de vie de la batterie, nécessité d’un air pur et filtré, l’instabilité, la faible puissance électrique et la stabilité dans le temps. Il faut améliorer notamment l’électrolyte.

Silicium-air

Pile en silicium nano-poreux miniature

La plupart des puces informatiques sont fabriqués à partir de silicium. Le laboratoire LEPMI, l'entreprise SAGEM et le CEA Liten collaborent avec un contrat européen MICROPAC pour optimser une pile à combustible silicium-air. La photo ci-dessus présente un morceau de silicium (7mm x 7 mm) d'épaisseur 500 micromètres. La partie active représente la zone centrale noire de dimension 3 mm x 3 mm. Le reste de la surface, dorée, sert de collecteur de courant. Ce dispositif alimenté par de l'hydrogène sur une de ses  faces et de l'air sur l'autre génère une tension électrique qui se traduit par le débit d'un courant lorsque le circuit électrique est fermé par une charge.

Des chercheurs du laboratoire Technion en Israël ont réussi à développer une pile Silicium-Air capable de fonctionner sans interruption pendant des milliers d’heures. Ce développement a été publié dans le journal d’électrochimie le plus prestigieux : « Electrochemistry Communications ». Le laboratoire Technion a déposé un brevet sur cette avancée. La recherche est financée par un fond de recherche « Binational Research Fund » avec la participation des doctorants Gil Cohen et David Starovetsky du Technion, du professeur Digby Macdonald de l'Université de Pennsylvanie aux Etats-Unis et la collaboration du professeur Rika Hagiwara de l'Université de Kyoto (Japon).

L’équipe de recherche a effectué la plupart des travaux dans le laboratoire de Haïfa et utilise un liquide ionique qui ne s’évapore pas facilement (électrolytes liquides ou de sels qui forment des liquides stables). Dans les électrolytes, le silicium fortement dopé (semi-conducteur) est activé et agit comme un conducteur très métallisé. Pas de corrosion ou d'évaporation avec le liquide ionique, et contrairement aux batteries classiques, la batterie de silicium-air n'absorbe pas l'eau de l'extérieur.

Avantages : le silicium est un matériau abondant, non toxique (sans danger), plus stable, très léger, taille plus compacte (un centimètre carré au lieu de quelques centimètres carrés), une forte capacité énergétique (quatre électrons sont transférés lors de l’oxydation d’un unique atome de silicium), meilleure durée de vie.

Inconvénients : solution non industrialisée,  malgré une grande autonomie la pile est non rechargeable actuellement,  retour d’expérience limitée.

Ce type de piles peut être stocké sans limitation de durée, sera intéressant pour la médecine (par exemple dans les pompes pour diabétiques ou les aides auditives) et en électronique, en tant que composant intégré à une structure entièrement composée de silicium. Cette pile innovante peut fournir l’énergie nécessaire pour des milliers d’heures de fonctionnement sans besoin de remplacement. Selon le chercheur Ein-Eli, la puissance de sortie peut être augmentée de façon significative, et dans trois ans, le silicium-air pourrait être fait rechargeable. L’utilisation pourrait s’adapter dans n'importe quel appareil électronique portatif ou être intégrée à énergie solaire ou éolienne ainsi que l'énergie électrique.

La pile à combustible, le véritable avenir de l’automobile

La solution silicium-air semble prometteuse. Sera-t-elle capable de surpasser les solutions métal-air ? Affaire à suivre…

dimanche 12 août 2012

Les principaux types de batteries - partie 2


Plomb-acide


L'accumulateur au plomb a été inventé en 1859 par le français Gaston Planté (Première batterie rechargeable). C’est actuellement encore la technologie la plus répandue. La batterie Plomb-acide est utilisée surtout pour les véhicules thermiques afin de fournir beaucoup d'énergie durant une courte durée (batteries de démarrage) et également largement utilisé dans l’industrie.

Le principe de la batterie Plomb se base sur :
  • Une électrode positive (+) appelée « cathode »
  • Une électrode négative (-) appelée « anode »
Les deux électrodes sont séparées par un diviseur rempli de liquide contenant des ions (électrolyte liquide). Une batterie plomb ne doit jamais être déchargée à plus de 80 % de sa capacité nominale. Contrôler l’oxydation  des électrodes et des bornes, pour éviter la dégradation de la batterie.

Avantages : pas de sensibilité à l’effet mémoire, les moins chères, se trouvent partout, Excellent rapport prix/durée de vie (3/4 ans en moyenne), solide.

Inconvénients : toxiques, la plus mauvaise énergie massique 35 Wh/kg, Sensibles aux températures négatives (perte d'autonomie jusqu'à -25% à -10°C), le poids, Risque de cristallisation de sulfate de Plomb si laissée trop longtemps déchargée et donc perte de capacité irréversible.

Plomb-silicone

La différence est dans l’utilisation d’un gel de silicone (Electrolyte gélifiée). Utilisation pour les véhicules électriques et les lampadaires solaires.

Avantages : plus de résistance que la batterie Plomb traditionnelle, plus économique, étanche et modulable (peut être placé dans n’importe quelle position).

Inconvénients : Poids (batterie la plus lourde), délivre moins de courant instantané que la batterie Plomb traditionnelle, durée de vie plus faible, dépendance à l’utilisation (soin apporté aux charges et décharges).



Nickel-Cadmium (NiCd)

Batterie qui utilise de l’oxyhydroxyde de nickel et du cadmium (carbonate de zinc) comme électrodes.



Avantages : Grande durée de vie en nombre de cycles de charge et de décharge (environ 1000 cycles), stockage aisé quel que soit son niveau de charge, conserve ses performances à basse température et ne vieillit pas prématurément à haute température.

Inconvénients : Contient des substances dangereuses (6% de Cd) ce qui implique qu'il doit être collecté en fin de vie pour recyclage, Sensibilité à l'effet mémoire, auto-décharge assez rapide (environ 20% / mois).

Malgré la mise en place sur des véhicules français (Peugeot 106 / Peugeot Partner/ Peugeot Scoot'elec / Citroën Saxo / Citroën Berlingo / Renault Kangoo / …). Les batteries NiCd ne sont plus utilisées en raison de la nocivité du Cadmium sur l'environnement (interdit par un arrêté en 2000).

Nickel-Metal-Hydrure (NiMh)


Batterie à base d’hydrure métallique (composé chimique permettant de stocker de l'hydrogène) et de l'oxyhydroxyde de nickel (métal malléable blanc argenté) comme électrode.
Les accumulateurs NiMH ont été commercialisés vers 1990. Utilisation pour les véhicules hybrides (TOYOTA PRIUS) et également  les vélos à assistance électrique haut de gamme.

               Batterie Ni-Mh de la Toyota Prius (système de ventilation)

Avantages : meilleures performances (énergie volumique supérieure d’au moins 30% par rapport au NiCd), plus faible sensibilité à l’effet mémoire, absence de cadmium et de plomb (plus propre pour l’environnement)

Inconvénients : auto-décharge importante, ne supporte pas le dépassement de charge, durée de vie plus faible (environ 500 cycles), Détection de fin de charge difficile, effets mémoires.
Nickel-Zinc (NiZn)

Composé d’anode de Zinc. En mode décharge, le zinc (matière active négative) est oxydé en oxyde de zinc non conducteur et en zincate de potassium soluble dans l’électrolyte. En mode recharge, ces produits d’oxydation sont réduits en zinc métallique redistribué de manière irrégulière dans l’électrode. Principalement utilisé dans les jouets.

Avantages : non polluantes, offre une densité énergétique plus importante (80Wh/kg contre 30Wh/kg pour le plomb), durée de vie en stockage (environ 1000 cycles).

Inconvénients : Prix élevé, effets mémoires, trop faible aptitude au cyclage des technologies mises en œuvre, des phénomènes de modifications rapides de la structure de l’électrode de zinc sont à l'origine d’une brève durée de fonctionnement, en recharge des dendritiques conduisent à la mise en court-circuit de l’accumulateur (croissances anarchiques).

Lithium-ion (Li-ion)

La batterie lithium-ion est basée sur l'échange réversible de l'ion lithium entre une électrode positive, le plus souvent un oxyde de métal de transition lithié et une électrode négative en graphite.

L'emploi d'un électrolyte aprotique (un sel LiPF6 dissous dans un mélange de carbonate d'éthylène, de carbonate de propylène ou de tétrahydrofurane) est obligatoire pour éviter de dégrader les électrodes très réactives.

Le Lithium possède la densité énergétique la plus attractive avec un rapport capacité/poids trois fois inférieur au plomb pour une même quantité d’énergie.

Il existe différents types de batterie Lithium-ion :

  • Lithium-dioxyde de cobalt (LiCoO2)
  • Lithium-oxyde de manganèse (LiMn204)
  • Lithium-phosphate de fer (LiFePO4)
Les deux premières sont principalement utilisées pour les équipements multimédias mobiles (ordinateur portable, GSM, MP3, tablette, solutions embarquées…)

Avantages : aucun effet mémoire, haute densité d'énergie pour un poids très faible, très faible auto-décharge, recharge rapide,  durée de vie importante (2000 cycles à 80% de la capacité), pas d’acides corrosifs.

Inconvénients : non adapté pour l’utilisation en grosse capacité (risque d’incendie ou explosion en cas de court-circuit ou de surcharge) nécessite un circuit de protection, profondeur de décharge, prix élevé, l'utilisation d'un électrolyte liquide présente des dangers si une fuite se produit et que celui-ci entre en contact avec de l'air ou de l'eau (transformation en liquide corrosif : l'hydroxyde de lithium), toxique pour l’environnement.

Le Lithium-phosphate de fer est utilisé pour les véhicules électriques.



Avantages : identiques à ceux du Lithium-dioxyde de cobalt ou Lithium-oxyde de manganèse avec en plus (pas de risque d’incendie ou explosion : meilleure stabilité chimique, pas de métaux lourd, plus  facile à éliminer (mieux adapté pour l’environnement : moins polluant), moins onéreux et  temps de charge en minutes le plus rapide.



Inconvénients : en cas de surcharge destruction de la batterie sans risque d’incendie ou explosion.

Lithium-Polymère (Li-Po)


L'électrolyte est un polymère gélifié. L'accumulateur Li-Po utilise un principe de fonctionnement semblable aux accumulateurs Li-ion et a des caractéristiques proches.
Utilisation pour les vélos électriques mais également les modèles réduits (drones, voitures, avions, …)

Avantages : faibles poids, flexible pour prendre tous types de formes fines et variées, plus sûr que le Li-ion (plus résistant à la surcharge et aux fuites d'électrolytes).

Inconvénients : Plus cher que le Li-ion, moins de cycle de vie, densité énergétique plus faible que les Li-ion et la charge est soumise à des règles strictes sous peine de risque d'inflammation.

Dans la partie 3, vous découvrirez le lithium-air et le silicium-air qui sont également des types de batteries très prometteuses.

Le monde des batteries - partie 1
















Rappel pour une meilleure compréhension

Une batterie se caractérise par :
  •  Sa tension exprimée en Volts (V) 
  •  Sa capacité exprimée en Ampère-heure (Ah)
  •  Son courant de charge/décharge exprimé en fonction de sa capacité (C)
  •  Sa résistance interne
La capacité (C) de la batterie correspond à la quantité de courant débité pendant un période donnée. Le courant (I), exprimé en ampère ou milliampère (A ou mA), est la quantité d'électrons circulant dans les câbles.

Ampères = Courant (I)
Heures = Temps (T)
Ah (des ampères x des heures) ou encore Ah = I x T

La capacité d’une batterie dépend de : la quantité de matière active.

Exemple 1 : Quelle intensité peut fournir une batterie d’une capacité de 80 Ah pendant 10 heures, pendant 30 heures, pendant 120 heures ?

Calculs et résultats : 1 heure = 80 A

80 = I x 10 et I = 80/10 = 8 Ampères pour 10 heures (80 mA)
80 = I x 30 et I = 80/30 = 2,66 Ampères pour 30 heures (26,6 mA)
80 = I x 60 et I = 80/120 = 0,67 Ampères pour 120 heures (6,7 mA)

Exemple 2 : Charger à C/10 une batterie de 12 Ah.
Cela revient à charger avec un courant de 1,2 A

La résistance interne correspond à la somme de la résistance électrique des matières solides et de la résistance électrolytique.

La résistance interne d’une batterie est faible : r ≈ 0,01 Ω
La résistance interne d’une batterie dépend :

  • De la de la température (la baisse de la température augmente la viscosité de l’électrolyte et la résistance interne augmente)
  • De l’état de charge (lors de la décharge, du sulfate de plomb se forme sur les plaques et la résistance interne augmente).
  • De sa capacité (plus le nombre et la surface des plaques augmentent, plus la surface d’échange augmente et plus la résistance interne diminue)
Et enfin, pour calculer la force électromotrice (E), il faut mesurer à circuit ouvert aux bornes de la batterie (tension à vide) : E = U + R.I

U (tension de la batterie sous un débit de courant)
R (Résistance interne de la batterie)
I (Intensité débitée)

Exemple de calculs via le site WEB Volta Électricité : 
http://www.volta-electricite.info/articles.php?lng=fr&pg=1915

Il existe de nombreux types de batteries :
  • les batteries Plomb (Pb),
  • les batteries Nickel-Cadmium (NiCd),
  • les batteries Nickel-Metal-Hydrure (NiMh),
  • les batteries Nickel-Zinc (NiZn),
  • les batteries Lithium-ion (Li-ion)
  • Les batteries Lithium-polymère (Li-po)
  • Les batteries Lithium-air (en laboratoire de Recherche)
  • Les batteries Métal-air
  • les batteries Silicium-air (en prototype)
  • (…) 
Description des différents types de batterie (les plus/les moins) dans la partie 2 (à suivre).