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lundi 29 juillet 2019

Le CLOUD COMPUTING continue sa progression


Le Web 2.0, les réseaux sociaux, la consommation de l’IT, l’Internet des Objets sont autant de changement dans notre société qui transforment radicalement la façon dont nous travaillons et collaborons.

L’augmentation des débits en mobilité 4G et bientôt 5G, les offres fibrées déployées et de plus en plus accessibles sont des atouts pour valoriser le Cloud COMPUTING (informatique en nuage)

Une connexion internet suffisamment rapide facilite et rend possible l’accès à des données ou à des programmes depuis internet. Ce qui explique l’essor des trois principaux modèles de services en mode Cloud (externalisé) proposés sous forme d’abonnement : L’infrastructure en tant que service (IaaS), la plateforme en tant que service (PaaS) et le logiciel en tant que service (SaaS).

L’IaaS permet de dématérialiser l’infrastructure matérielle (solution de virtualisation, serveurs, réseaux, stockage des données, sécurité, …).

Le PaaS délivre les services de l’IaaS et les applications middlewares (système d’exploitation, serveur WEB, base de données, ...) permettant une pré-configuration de l’environnement.

Le SaaS intègre les services IaaS, PaaS et fournit une solution logicielle ou application hébergée par un éditeur moyennant un abonnement. L’installation, la maintenance et la configuration sont intégrées au service afin de fournir une interface fonctionnelle et simple à utiliser.




 
Les nombreux avantages du Cloud COMPUTING sont notamment les suivantes :

  • Disponibilité des ressources à la demande (approvisionnement en libre-service)
  • Efficacité : opérationnel en toutes circonstances
  • Mobilité et Facilité d’accès
  • Simplicité et automatisé : rapide et aisé pour une mise en œuvre
  • Flexibilité, agilité et évolutivité (capacité élastique)
  • Infrastructure efficiente et optimisée (accès large au réseau)
  • Réduction des coûts : paiement de ce qui est consommé (usage)
  • Accessibilité sur plusieurs supports (smartphone, tablette, laptop, ordinateur de bureau)
  • Productivité (performance mesurée) et sécurité

Malgré l’essor du CLOUD COMPUTING et des acteurs de services en nuage, vous devez toutefois observer quelques points de vigilances :

-         Comme pour tous projets identifier les risques éventuels (analyser, évaluer et identifier les mesures de sécurité essentielles). L’ENISA (Agence Européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l’information) en liste trente-cinq sur leur site WEB : https://www.enisa.europa.eu/publications/cloud-computing-risk-assessment. Citons quelques exemples : La dépendance technologique vis à vis d’un fournisseur (impossibilité de changer de solution sans perte de données ou de nouveaux développements), une insuffisance de moyens pour corriger un problème de gestion de droits d’accès, une éventuelle défaillance du fournisseur (indisponibilité du service ou des moyens d’accès), une faille d’accès du fournisseur au système d’information avec un risque de modification ou de destruction des données, un manque de sécurisation des données, la perte de gouvernance sur le traitement des données, le rachat du fournisseur par un tiers et la fermeture du service, une non-conformité réglementaire (notamment pour des transferts de données hors UE), …

-         Importance d’obtenir un niveau de transparence suffisant sur tous les points sensibles (conditions de réalisations des prestations, la sécurité, l’hébergement des données, transfert des données, respect des règles RGPD*)

-         Avoir connaissance de la localisation géographique des données (serveurs de stockage et hébergement de vos données)

-         Vérifier que le fournisseur répond bien à votre niveau d’exigence de sécurité notamment pour respecter les contraintes légales (localisation des données, garantie de sécurité et de confidentialité, règlementations spécifiques à certains types de données, …), les contraintes fonctionnelles (disponibilité, réversibilité/portabilité, …) et les contraintes techniques (interopérabilité).

-         Limiter le risque de perte de données lors de mise à niveau ou migration.

Le choix d’une solution CLOUD implique de s’assurer que le fournisseur est en mesure de garantir et de sécuriser vos données par un contrat adéquat (présentation de toutes les garanties suffisantes).

Chaque entreprise a intérêt à choisir son modèle de services suivant ses besoins, son budget et les ressources disponibles.

Pour sécuriser son offre CLOUD, certaines entreprises ont déjà opté pour plusieurs fournisseurs de CLOUD (MULTI-CLOUD) afin de garantir des meilleurs services et infrastructures.

(*) RGPD : règlement européen sur la protection des données personnelles

jeudi 11 juillet 2019

Prestation Régie ou Forfait ?


Pour mettre en œuvre un projet IT ou pour une surcharge d’activité, les entreprises (maître d’ouvrage) peuvent choisir entre deux offres principales : La régie (assistance technique) et une intervention au forfait.

La régie correspond à un besoin de ressources externes : une location de personnes qualifiées répondant à un projet client pour un prix journalier contractualisé. Le prix est défini comme un taux journalier moyen (TJM) selon la compétence de la ressource et la durée estimée de cette location.

Souvent un client fait appel à une prestation en régie pour compléter ponctuellement ses ressources internes ou ne pas utiliser sa main d’œuvre interne et il va par conséquent rechercher en externe.
   
Le consultant en régie reste sous la responsabilité hiérarchique de son entreprise prestataire et non du client (pas de délit de marchandage). Le client dispose d’un manager commercial au sein du prestataire pour faire régulièrement le point.

Le forfait correspond plus à un projet et à la recherche d’une entreprise pour le réaliser. On peut identifier des projets à durée déterminé et indéterminé.

  • Dans le premier cas, un appel d’offre précis, un cahier des charges clairement défini permet de définir un montant de prestation et s’engager à un forfait et à des dates de livrables attendus.

  • Dans le deuxième cas, qui correspond bien souvent à un projet en évolution permanente, une négociation s’impose pour définir des règles de calcul (chiffrage pour chaque tâche) et une durée d’engagement du contrat.

Ci-dessous un tableau de synthèse entre les deux offres principales de prestations :




Un tableau prévisionnel des coûts du projet envisagé facilite le choix de la régie ou du forfait.

Malgré les prestations en régie toujours très présente, De plus en plus, le client est demandeur d’une prestation au forfait pour un engagement qui incombe au prestataire, maîtrise du budget et du temps de réalisation avec un livrable bien défini. Cas des grandes entreprises qui disposent d’une maturité et d’une expérience des projets.

C’est pourquoi, que ce soit en régie ou au forfait, le prestataire recommande le plus souvent dans son équipe projets, un « Delivery Manager » pour collecter la description du projet, appréhender les objectifs attendus, effectuer un suivi clair et synthétique des prestations réalisées, avoir connaissance de tous les acteurs et leurs périmètres respectifs, s’assurer de la bonne marche opérationnelle, de la qualité délivré. 

Un protecteur de l’enveloppe financière et du respect des engagements de services de tous les acteurs du projet. Son rôle stratégique, transverse consiste aussi à participer au retour d’expérience pour l’amélioration continue et faciliter la forfaitisation et création de certaines offres industrialisées.

Pour conclure, les succès projets avec un client permettent une relation de confiance pour imaginer ensemble une coopération sur le long terme. Une collaboration active dans la chaîne de valeur du service. Être ensemble des co-créateurs de valeurs sur des transformations innovantes.

mardi 25 juin 2019

Comment monter un projet en étant efficace ?



Chaque projet possède une existence unique et temporaire (un début, une fin et un délais).
On peut dire qu’entreprendre un projet va systématiquement créer de la valeur, de l’innovation mais également des blocages et risques potentiels qui peuvent menacer le projet (Les ressources, les moyens financiers, le temps, …).

Importance donc de prendre du recul pour les identifier, les lister exhaustivement, les prioriser, établir la criticité, rédiger un plan de prévention (aide à bien réagir).

Tout projet implique d’anticiper, d’évaluer, de bien le préparer avant de se lancer.

Les étapes pour bien réussir

Etape 1 : L’analyse des besoins, définition des objectifs et dossier de cadrage   

Définir ce que l’on attend de vous (délais pour le réaliser, le budget disponible, résultats et livrables souhaités) et clarifier le projet et ses objectifs.

Effectuer cette analyse méthodique pour rédiger un dossier de cadrage (APS, APD) ou un cahier des charges pour bien définir précisément la charte du projet à un instant T, éviter des éventuels malentendus et disposer d’un référent contractuel (projet formalisé). En parallèle, élaborer une estimation des coûts prévisionnels pour voir si ce dernier est en adéquation avec le budget alloué.

Les objectifs du projet sont bien identifiés et réalisables (technologiquement, budget, temps, disponibilité des ressources) vous pouvez faire valider le dossier de cadrage.

Dans les autres cas, entrer en négociation avec le donneur d’ordres avec des arguments concrets pour le convaincre sur les points bloquants.

Etape 2 : Planification cohérente

Après validation, c’est le moment de bâtir le plan d’action : un planning précis avec la liste et l’ordonnancement des tâches à réaliser (enchaînement logique des tâches et les relier), les jalons (progression du projet) et les livrables.

Définir, attribuer ou obtenir des ressources appropriées (construction d’une équipe compétente), affecter les rôles, estimer les coûts et les délais (temps) en adéquation avec le projet.

La construction d’un planning reste un outil indispensable pour le suivi (fondamental de le partager, le réviser au jour le jour et d’anticiper des éventuels glissements), préparer quelques mesures (KPI) dans un tableau de bord pour donner d’un simple coup d’œil une visibilité. Facilité la prise de décision et actions sur l’avancement du projet.

Ne pas oublier les temps de validation (les écarts), les phases de tests, de recettes, de corrections. Prévoir une marge de sécurité suffisante dans votre engagement de délais.

Phase 3 : La conduite et le pilotage

Enfin, tout est organisé et validé (délais, budget, objectifs et livrables à fournir) alors il est temps d’exécuter le projet avec un contrôle et un suivi permanent pour s’adapter et gérer les changements.
Préparer la réunion de lancement du projet avec l’équipe pour la fédérer, adresser préalablement les documents utiles pour une meilleure productivité, partager les pratiques d’excellence à suivre par l’équipe (outils, méthodes et procédures), informer régulièrement de l’avancement du projet, animer et motiver votre équipe en favorisant la communication et les échanges, développer la confiance contrôlée, appliquer une bonne discipline de management, une méthodologie performante et des outils efficaces en gestion de projet.

Phase 4 : Clôture et évaluation

Finaliser le projet avec la recette et remise des livrables (dossier d’exécution) puis évaluer les résultats obtenus pour capitaliser le travail effectué (retour d’expérience et amélioration) avec l’équipe.

Le succès d’une gestion de projets passe par une organisation irréprochable. Une méthode éprouvée en gestion de projets structurés (élaborer, planifier, initialiser, diriger, contrôler, gérer et clôturer). Un logiciel de gestion de projet performant, pratique et partagé pour gagner en productivité.

Les facteurs de réussite seront principalement le respect des coûts (budgets) et des délais (les engagements) mais également la qualité du projet (livrables et contenus), son ressenti (bien appréhendé, efficacement utilisé, satisfaction, …) et sa significativité (impact positif, bénéfice, …).

De mon point de vue : De bonnes pratiques (méthodologie et outils), des compétences, de l’expérience, des facilités relationnelles, rédactionnelles, pédagogiques, de la rigueur et de l’énergie sont autant d’atouts pour bien réussir un projet : XTRA PACK, CTU, SMART REPEAT, NOMAD WIFI et de nombreux projets IT pluridisciplinaires.

Terminons cette présentation du projet sur trois citations de Confucius que je trouve pertinente :  

« Une petite impatience ruine un grand projet. »
« Celui qui déplace les montagnes le fait en déplaçant de petites pierres »
« Lorsque vous travaillez pour les autres, faites-le avec autant d’ardeur que si c’était pour vous-même. »

mardi 18 juin 2019

La transformation digitale un virage à anticiper




Les clients, la concurrence et l’environnement sont des facteurs qui impliquent l’entreprise à évoluer pour rester pertinente. Comme le dit Charles Darwin « Ce n’est pas l’espèce la plus forte qui survit, ni la plus intelligente mais celle la plus réactive au changement »
La transformation digitale peut être présentée sous un angle technologique (IoT, mobilité, universalité d’Internet, Fast Data,…).

Prenons l’exemple du Fast Data permettant de traiter et d’analyser en temps réel un flux continu de données pouvant atteindre plusieurs millions d’événements par seconde. L'entreprise a accès à une quasi-infinité de données sur leurs clients (base de données orientées vélocité) qui, utilisée intelligemment, constitue une manière de maîtriser les donner pour optimiser son business model, adapter ses méthodes de communication, de générer immédiatement une offre personnalisée, de mieux promouvoir, de valoriser et fidéliser sa relation client.

L’information est au centre de cette transformation. Elle doit circuler plus rapidement, être collectée, analysée en temps réel pour une stratégie centrée sur l’expérience client et à tout ce qui peut l’enrichir grâce notamment à l’utilisation de la donnée.

On passe d’une logique produit à une logique client, ce qui entraine une nouvelle stratégie globale, parfois même de rupture pouvant impacter le modèle économique et même les caractéristiques fondamentales de l’entreprise (ADN) pour changer sa façon de travailler et de penser.

Mais aussi repenser les postes et les objectifs mesurables, mettre en place de nouvelles procédures, la création de nouveaux métiers tels que Data Analyst, Chief Data Officer, Media Trader Web, Product Owner, Responsable marketing Digital,…

Sans oublier l’essentiel : Expliquer cette nouvelle vision aux équipes existantes pour qu’elle soit partagée.  Construire le nouveau programme avec toutes les personnes concernées et les objectifs calendaires pour que toutes les personnes se sentent impliquées.

Pour conclure, l'approche technologique pour le Digital est effectivement un axe de réflexion mais pas seulement, il faut surtout prendre en compte la dimension humaine et organisationnelle.