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dimanche 21 novembre 2010

La virtualisation accélérateur de l'IPv6

La virtualisation des machines virtuelles communicantes en IaaS (plateforme matérielle partagée et flexible : paiement à la consommation, provisionning automatique, infrastructure ‘green énergie’) augmente le besoin d’adresse IP (1 machine virtuelle = 1 IP) et pousse l’IPv4 dans ses retranchements (le nombre d’IPv4 est une ressource limitée en raison de son codage en 32 bits (permet d'utiliser un peu plus de quatre milliards d'adresses différentes pour connecter les ordinateurs et les autres appareils reliés au réseau) en novembre 2010 il ne reste plus que 4% d’adresse IPv4 utilisable dans le monde entier. Voir camembert de découpage des blocs d’adresses IPv4 publiés en Octobre 2010 par Mro dans Wikimedia Commons ci-dessous.



IPv6 est la solution idéale en raison de son codage en 128 bits (4 fois plus d’adresses qu’IPv4) mais également QoS, Multicast et IPsec font partie de la spécification de l’IPv6 au lieu d’être des ajouts ultérieurs pour l’IPv4.
Voir les explications sur le site de WIKIPEDIA : http://fr.wikipedia.org/wiki/IPv6

Le problème c'est que personne n'a vraiment fait le pas essentiellement pour des raisons de coûts et également tout nouveau service a nécessairement besoin d'une IPv4 qui reste compatible avec tout ce qui existe.
Dans une première phase, les fournisseurs d'accès à Internet utilisent des tunnels qui encapsulent les paquets IPv6 dans des paquets IPv4 (via 6in4 ou GRE) pour traverser les groupes de routeurs qui ne prennent pas en charge IPv6.

Vous trouverez sur le site de Hurricane Electric, un compte à rebours en temps réel : http://ipv6.he.net/statistics/

Toutes les applications développées aujourd'hui pour le CLOUD doivent impérativement prendre en considération l'IPv6.