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dimanche 12 août 2012

Les principaux types de batteries - partie 2


Plomb-acide


L'accumulateur au plomb a été inventé en 1859 par le français Gaston Planté (Première batterie rechargeable). C’est actuellement encore la technologie la plus répandue. La batterie Plomb-acide est utilisée surtout pour les véhicules thermiques afin de fournir beaucoup d'énergie durant une courte durée (batteries de démarrage) et également largement utilisé dans l’industrie.

Le principe de la batterie Plomb se base sur :
  • Une électrode positive (+) appelée « cathode »
  • Une électrode négative (-) appelée « anode »
Les deux électrodes sont séparées par un diviseur rempli de liquide contenant des ions (électrolyte liquide). Une batterie plomb ne doit jamais être déchargée à plus de 80 % de sa capacité nominale. Contrôler l’oxydation  des électrodes et des bornes, pour éviter la dégradation de la batterie.

Avantages : pas de sensibilité à l’effet mémoire, les moins chères, se trouvent partout, Excellent rapport prix/durée de vie (3/4 ans en moyenne), solide.

Inconvénients : toxiques, la plus mauvaise énergie massique 35 Wh/kg, Sensibles aux températures négatives (perte d'autonomie jusqu'à -25% à -10°C), le poids, Risque de cristallisation de sulfate de Plomb si laissée trop longtemps déchargée et donc perte de capacité irréversible.

Plomb-silicone

La différence est dans l’utilisation d’un gel de silicone (Electrolyte gélifiée). Utilisation pour les véhicules électriques et les lampadaires solaires.

Avantages : plus de résistance que la batterie Plomb traditionnelle, plus économique, étanche et modulable (peut être placé dans n’importe quelle position).

Inconvénients : Poids (batterie la plus lourde), délivre moins de courant instantané que la batterie Plomb traditionnelle, durée de vie plus faible, dépendance à l’utilisation (soin apporté aux charges et décharges).



Nickel-Cadmium (NiCd)

Batterie qui utilise de l’oxyhydroxyde de nickel et du cadmium (carbonate de zinc) comme électrodes.



Avantages : Grande durée de vie en nombre de cycles de charge et de décharge (environ 1000 cycles), stockage aisé quel que soit son niveau de charge, conserve ses performances à basse température et ne vieillit pas prématurément à haute température.

Inconvénients : Contient des substances dangereuses (6% de Cd) ce qui implique qu'il doit être collecté en fin de vie pour recyclage, Sensibilité à l'effet mémoire, auto-décharge assez rapide (environ 20% / mois).

Malgré la mise en place sur des véhicules français (Peugeot 106 / Peugeot Partner/ Peugeot Scoot'elec / Citroën Saxo / Citroën Berlingo / Renault Kangoo / …). Les batteries NiCd ne sont plus utilisées en raison de la nocivité du Cadmium sur l'environnement (interdit par un arrêté en 2000).

Nickel-Metal-Hydrure (NiMh)


Batterie à base d’hydrure métallique (composé chimique permettant de stocker de l'hydrogène) et de l'oxyhydroxyde de nickel (métal malléable blanc argenté) comme électrode.
Les accumulateurs NiMH ont été commercialisés vers 1990. Utilisation pour les véhicules hybrides (TOYOTA PRIUS) et également  les vélos à assistance électrique haut de gamme.

               Batterie Ni-Mh de la Toyota Prius (système de ventilation)

Avantages : meilleures performances (énergie volumique supérieure d’au moins 30% par rapport au NiCd), plus faible sensibilité à l’effet mémoire, absence de cadmium et de plomb (plus propre pour l’environnement)

Inconvénients : auto-décharge importante, ne supporte pas le dépassement de charge, durée de vie plus faible (environ 500 cycles), Détection de fin de charge difficile, effets mémoires.
Nickel-Zinc (NiZn)

Composé d’anode de Zinc. En mode décharge, le zinc (matière active négative) est oxydé en oxyde de zinc non conducteur et en zincate de potassium soluble dans l’électrolyte. En mode recharge, ces produits d’oxydation sont réduits en zinc métallique redistribué de manière irrégulière dans l’électrode. Principalement utilisé dans les jouets.

Avantages : non polluantes, offre une densité énergétique plus importante (80Wh/kg contre 30Wh/kg pour le plomb), durée de vie en stockage (environ 1000 cycles).

Inconvénients : Prix élevé, effets mémoires, trop faible aptitude au cyclage des technologies mises en œuvre, des phénomènes de modifications rapides de la structure de l’électrode de zinc sont à l'origine d’une brève durée de fonctionnement, en recharge des dendritiques conduisent à la mise en court-circuit de l’accumulateur (croissances anarchiques).

Lithium-ion (Li-ion)

La batterie lithium-ion est basée sur l'échange réversible de l'ion lithium entre une électrode positive, le plus souvent un oxyde de métal de transition lithié et une électrode négative en graphite.

L'emploi d'un électrolyte aprotique (un sel LiPF6 dissous dans un mélange de carbonate d'éthylène, de carbonate de propylène ou de tétrahydrofurane) est obligatoire pour éviter de dégrader les électrodes très réactives.

Le Lithium possède la densité énergétique la plus attractive avec un rapport capacité/poids trois fois inférieur au plomb pour une même quantité d’énergie.

Il existe différents types de batterie Lithium-ion :

  • Lithium-dioxyde de cobalt (LiCoO2)
  • Lithium-oxyde de manganèse (LiMn204)
  • Lithium-phosphate de fer (LiFePO4)
Les deux premières sont principalement utilisées pour les équipements multimédias mobiles (ordinateur portable, GSM, MP3, tablette, solutions embarquées…)

Avantages : aucun effet mémoire, haute densité d'énergie pour un poids très faible, très faible auto-décharge, recharge rapide,  durée de vie importante (2000 cycles à 80% de la capacité), pas d’acides corrosifs.

Inconvénients : non adapté pour l’utilisation en grosse capacité (risque d’incendie ou explosion en cas de court-circuit ou de surcharge) nécessite un circuit de protection, profondeur de décharge, prix élevé, l'utilisation d'un électrolyte liquide présente des dangers si une fuite se produit et que celui-ci entre en contact avec de l'air ou de l'eau (transformation en liquide corrosif : l'hydroxyde de lithium), toxique pour l’environnement.

Le Lithium-phosphate de fer est utilisé pour les véhicules électriques.



Avantages : identiques à ceux du Lithium-dioxyde de cobalt ou Lithium-oxyde de manganèse avec en plus (pas de risque d’incendie ou explosion : meilleure stabilité chimique, pas de métaux lourd, plus  facile à éliminer (mieux adapté pour l’environnement : moins polluant), moins onéreux et  temps de charge en minutes le plus rapide.



Inconvénients : en cas de surcharge destruction de la batterie sans risque d’incendie ou explosion.

Lithium-Polymère (Li-Po)


L'électrolyte est un polymère gélifié. L'accumulateur Li-Po utilise un principe de fonctionnement semblable aux accumulateurs Li-ion et a des caractéristiques proches.
Utilisation pour les vélos électriques mais également les modèles réduits (drones, voitures, avions, …)

Avantages : faibles poids, flexible pour prendre tous types de formes fines et variées, plus sûr que le Li-ion (plus résistant à la surcharge et aux fuites d'électrolytes).

Inconvénients : Plus cher que le Li-ion, moins de cycle de vie, densité énergétique plus faible que les Li-ion et la charge est soumise à des règles strictes sous peine de risque d'inflammation.

Dans la partie 3, vous découvrirez le lithium-air et le silicium-air qui sont également des types de batteries très prometteuses.

Le monde des batteries - partie 1
















Rappel pour une meilleure compréhension

Une batterie se caractérise par :
  •  Sa tension exprimée en Volts (V) 
  •  Sa capacité exprimée en Ampère-heure (Ah)
  •  Son courant de charge/décharge exprimé en fonction de sa capacité (C)
  •  Sa résistance interne
La capacité (C) de la batterie correspond à la quantité de courant débité pendant un période donnée. Le courant (I), exprimé en ampère ou milliampère (A ou mA), est la quantité d'électrons circulant dans les câbles.

Ampères = Courant (I)
Heures = Temps (T)
Ah (des ampères x des heures) ou encore Ah = I x T

La capacité d’une batterie dépend de : la quantité de matière active.

Exemple 1 : Quelle intensité peut fournir une batterie d’une capacité de 80 Ah pendant 10 heures, pendant 30 heures, pendant 120 heures ?

Calculs et résultats : 1 heure = 80 A

80 = I x 10 et I = 80/10 = 8 Ampères pour 10 heures (80 mA)
80 = I x 30 et I = 80/30 = 2,66 Ampères pour 30 heures (26,6 mA)
80 = I x 60 et I = 80/120 = 0,67 Ampères pour 120 heures (6,7 mA)

Exemple 2 : Charger à C/10 une batterie de 12 Ah.
Cela revient à charger avec un courant de 1,2 A

La résistance interne correspond à la somme de la résistance électrique des matières solides et de la résistance électrolytique.

La résistance interne d’une batterie est faible : r ≈ 0,01 Ω
La résistance interne d’une batterie dépend :

  • De la de la température (la baisse de la température augmente la viscosité de l’électrolyte et la résistance interne augmente)
  • De l’état de charge (lors de la décharge, du sulfate de plomb se forme sur les plaques et la résistance interne augmente).
  • De sa capacité (plus le nombre et la surface des plaques augmentent, plus la surface d’échange augmente et plus la résistance interne diminue)
Et enfin, pour calculer la force électromotrice (E), il faut mesurer à circuit ouvert aux bornes de la batterie (tension à vide) : E = U + R.I

U (tension de la batterie sous un débit de courant)
R (Résistance interne de la batterie)
I (Intensité débitée)

Exemple de calculs via le site WEB Volta Électricité : 
http://www.volta-electricite.info/articles.php?lng=fr&pg=1915

Il existe de nombreux types de batteries :
  • les batteries Plomb (Pb),
  • les batteries Nickel-Cadmium (NiCd),
  • les batteries Nickel-Metal-Hydrure (NiMh),
  • les batteries Nickel-Zinc (NiZn),
  • les batteries Lithium-ion (Li-ion)
  • Les batteries Lithium-polymère (Li-po)
  • Les batteries Lithium-air (en laboratoire de Recherche)
  • Les batteries Métal-air
  • les batteries Silicium-air (en prototype)
  • (…) 
Description des différents types de batterie (les plus/les moins) dans la partie 2 (à suivre).

dimanche 8 juillet 2012

Application gratuite pour de la gestion de projets



REDMINE est une application libre de gestion complète de projet(s) en mode WEB sous licence GPL et développé en RUBY (langage interprété, orienté objet et multiprogrammation) sur la base d’un guide de travail : framework Ruby on Rails (obliger les programmeurs à avoir une logique et démarche structurée pour favoriser la réalisation de l’application avec une conception MVC (Architecture : Modèle,Vue,Contrôleur).

REDMINE possède un espace collaboratif en ligne pour maintenir le logiciel et la gestion des différentes versions accessibles à de nombreux groupes de travail (organisations et individus) afin de faire vivre et améliorer le produit accessible à tous les utilisateurs. On dit que Redmine est une forge logicielle.

REDMINE a été créé par Jean-Philippe Lang. De nombreux développeurs venant de la communauté des utilisateurs de REDMINE continuent à contribuer au projet. A ce jour, REDMINE offre une belle interface intuitive et un ensemble de fonctionnalités unifiées bien positionnée vis-à-vis des nombreux concurrents :

  • Prise en charge de plusieurs projets,
  • Partage des versions et hiérarchie des projets,
  • Contrôle d'accès avec un modèle flexible de différents rôles,
  • Gestion avancée des tickets,
  • Diagramme de Gantt et calendrier,
  • Publication de news, documents et gestionnaire de fichiers,
  • Notifications par emails et flux ATOM (format XML),
  • Wiki en ligne et hors ligne (avec un plugin) et forums par projet,
  • Outil de suivi du temps,
  • Champs personnalisables pour les tickets, le suivi de temps, projets et utilisateurs,
  • Création de tickets par email,
  • Possibilité de se brancher sur de multiples annuaires LDAP pour l'authentification,
  • Multi-langage (traduction dans 34 langues),
  • Intégration avec plusieurs SCM* : SVN, CVS, Git, Mercurial, Bazaar et Darcs,…
  • Extensible grâce à ses greffons (http://www.redmine.org/plugins),
  • De nombreuses fonctionnalités (http://www.redmine.org/projects/redmine/wiki/Features).

(*) SCM (Source Configuration Management systems) : Un SCM permet aux développeurs ou aux auteurs de garder un historique de leur code source des projets, conserver des versions plus anciennes, de maintenir plusieurs branches simultanées et de fusionner les résultats.

Les principaux concurrents :


-          Trac (http://trac.edgewall.org/)
-          Open Attrium (http://openatrium.com/)
-          Collabtive (http://collabtive.o-dyn.de/?lang=fr)
-          Retrospectiva (https://github.com/dim/retrospectiva)
-          InDefero (http://www.indefero.net/)
-          Agilefant (http://www.agilefant.org/)
-          (…)
 
Trac reste la meilleure alternative à REDMINE (très proches au niveau des fonctionnalités) avec une grande communauté et très fiable. 

TRAC est développé par la société Edgewall Software (http://edgewall.com) avec une forte inspiration de CVStrac (http://www.cvstrac.org/index.html/doc/trunk/www/index.html).

Trac est beaucoup utilisé par les développeurs dans des projets de développements OPEN SOURCE mais également dans de nombreuses entreprises. Voir les références indiquées sur le site de la société Edgewall Software : (http://trac.edgewall.org/wiki/TracUsers)

TRAC est distribué sous licence BSD et l’affichage WEB s’appuie sur une librairie PYTHON (moteur GENSHI). Voir les explications sur le site de GENSHI : http://genshi.edgewall.org/

TRAC intègre de base les fonctions suivantes :

  • La gestion de feuilles de route,
  • Un historique,
  • Un rapport de bugs,
  • Un wiki,
  • Un explorateur pour la gestion des versions logicielles,
Pour conclure :

Redmine est disponible avec la plupart des fonctionnalités de base alors que Trac nécessite un peu plus de travail après installation pour installer les plugins pour retrouver un environnement proche de Redmine.  

L’interface de TRAC est moins « user-friendly ».

REDMINE possède des atouts pratiques pour les utilisateurs moins expérimentés :

-          Rapidité (beaucoup d’actions centralisées sont rapides à réaliser),
-          Une interface simple et claire pour faciliter l’utilisation quotidienne,
-          Toutes les options de base sont disponibles et accessibles,
-          Conception dynamique des projets.

REDMINE peut être mis plus facilement entre les mains d’un chef de projet.

TRAC sera plus facilement adapté à des développeurs ou techniciens aguerris  pour implémenter et adapter ses greffons et faire sa propre personnalisation.


dimanche 1 juillet 2012

Durée de vie des données stockées ?


A la lecture d’une remarque pertinente de Pascal ANDRE, Directeur Technique chez Plasmon OMS
« Les HDD et les SSD sont très conviviales, rapides, pratiques pour faire des back-up, mais surement pas stocker, archiver, de manière permanente, cad ex pour 50 ans. Seuls des disques optiques en verre gravé comme nous faisons (GLAZT, HLD DVD5 et 10) ont été testés au LNE et résistent au temps, inusables à la lecture et au temps. Comme Back-up, le SSD est très bien. »

Pour compléter le dossier HDD /SSD et répondre à Pascal ANDRE.

Vous trouverez une analyse sur la durée de vie des données stockées selon le média utilisée et comment mieux les conserver :

La durée de vie d’un disque dur va dépendre de la qualité des composants, du temps et de l’intensité d’utilisation.
Un disque dur de qualité professionnelle  à 7200 tr/min avec un fonctionnement intensif 24H/24H et 7J/7J a une durée de vie moyenne entre 5 et 7 ans.

Défragmenter un disque dur réduit le temps d'accès aux informations mais use considérablement la mécanique du disque, il suffit d'écouter la valse des têtes pour s'en convaincre. Recopier des informations d'un répertoire à l'autre dans une même partition ne recopie absolument pas les données, il n'y a que le fichier index du répertoire qui est déplacé.  Soit utiliser deux partitions différentes ou mieux encore, une architecture RAID pour que les données soient  dupliquer sur un autre disque physique (en cas de panne d’un disque dur, les données ont toujours disponibles sur le deuxième disque).  

Un disque dur arrêté a une durée de conservation sans comparaison avec un disque actif : si on ne s’en sert pas,  la mécanique ne s'use pas. Par contre, les des données magnétiques se démagnétisent lentement si aucune activité. Il suffit de relire, de copier, de réécrire les données de temps en temps et on ralenti sa démagnétisation. Il n’est pas rare de trouver des disques durs avec une durée de vie de 10 ans

Avec le temps les données se démagnétisent.  On constate une dégradation de la surface enregistrée ou le support plastique qui se dépolymérise.  

Pour une clé USB le principe est similaire, les cellules finissent par oublier l'information stockée, si on la réécrit de temps en temps c'est plus fiable. Pour que les effets d’oubli soient plus lents, il est recommandé de choisir de meilleurs composants (critère de qualité). En moyenne la durée de vie est de 10 ans avec en moyenne un million d’effacement pour une mémoire flash.

Un SSD a une durée de vie préprogrammée qui va dépendre du type de celulles de Nand Flash embarquées et de la quantité de données que vous allez écrire et surtout à quel rythme. Plus on va écrire  sur un SSD, plus on va altérer les cellules qui perdent leurs capacité de rétention des données. 
Une cellule de NAND Flash ne peut en effet subir qu'un nombre limité d'écritures avant de simplement devenir inutilisable. La durée de vie est  en moyenne de 10 ans.
Un disque dur autorise plus facilement la récupération des données qu’un SSD. 
La récupération des données pour un SSD est souvent étroitement liée à l’interaction entre le contrôleur et le Firmware.

Alors, comment faire et quoi utiliser ?

Trois approches sont possibles :


1) la plus couramment employée et également recommandée : Faire des sauvegardes systématiques en adéquation avec la taille de l’entreprise :

Pour le stockage important de données : architecture NAS ou SAN  + une solution de sauvegarde/restauration qui intègre souvent une solution classique de bandes physiques de type LTO. Fondation solide pour la protection des données.

Pour le stockage en mobilité, utilisation de clés USB et d’un espace en Cloud via un accès Internet. Personnellement la sauvegarde est parfois ennuyeuse à réaliser (on a tendance à oublier de la faire).

C’est pourquoi CREATIV-HT préconise deux sauvegardes automatiques différentielles :

  • L’une paramétrée en automatique pour tous les équipements connectés au réseau (serveurs, poste fixe de travail, tous les postes mobiles et supports amovibles dès détection et analyse des répertoires définis à sauvegarder).
  • L’autre « backup » sur le Cloud (type dropbox) pour avoir un endroit différent en cas d’incendie par exemple. Le prix d’un disque externe ou d’un espace de stockage dans le nuage du Cloud sont des solutions accessibles et fiables.

2) Pour les entreprises qui n’ont pas de budget pour un LTO ou SDLT. Il est possible de réaliser des sauvegardes manuelles avec des médias vierges avec un substrat de qualité (exemple DVD-R avec un substrat à base d’or pour une durée de vie de 8 à 10 ans).

 

Le type de support peut varier selon le besoin de sauvegarde et son budget : Pour des sauvegardes de moins de 20 Go, utilisation de DVD-5 (composé d’une face et d’une couche de stockage avec une capacité de 4,7 Go) ou DVD-9 (composé d’une face et de deux couches de stockages avec une capacité de 8,5 Go).

Le DVD-10 (composé de deux faces et d’une couche par face avec une capacité de 9,4 Go est moins courant dans le commerce. Comme le DVD-18 (composé de deux faces et de deux couches par face) pour une capacité de 17 Go.

Pour conserver correctement son média (le disque enregistré), il est conseillé de le mettre dans une boite, à l'abri de l'air, d'une source de chaleur et de la lumière. Utilisez un feutre spécial DVD pour écrire sur les disques et de ne pas poser ses doigts sur la surface gravée. L'acidité des doigts peut attaquer la couche de protection et rendre les disques illisibles.

CREATIV-HT utilise l'évolution du DVD, le support média Blu-Ray de 25 Go qui est le meilleur compromis actuel au DVD (rapport qualité/prix)  :

  • Capacité de stockages plus importants (25 Go en simple couche au lieu de 4,7 Go pour un DVD-5 ou 8,5 Go pour un DVD-9),
  • Système de correction des erreurs plus fiable,
  • Couche de protection physique bien que plus fine et plus résistance aux rayures (0,1 mm contre 0,6 pour le DVD et 1,0 mm pour le CD),
  • Prix attractif entre le DVD-R et le DVD+R qui est voué à baisser avec les évolutions technologiques,
  • Durée de vie de plus de 30 ans selon les constructeurs,
  • Evolutivité: Actuellement en 6X mais bientôt 12X,...,
  • Contrairement à un disque dur ou SSD, le disque Blu-Ray est séparé du lecteur, ce qui signifie que si celui-ci tombe en panne, il suffit de changer de lecteur pour avoir accès aux données. Plus facile à transporter et stocker (une fois les données sauvegardées, il est en possible de les ranger dans un lieu séparé et sécurisé, coffre de sa banque par exemple).
  • Pour les disques Blu-Ray non réinscriptibles : solution adaptée pour des archives légales non modifiables (archive des logs, données comptables et juridiques,…),
  • Accessibilité d’un lecteur Blu-Ray externe USB (Exemple SAMSUNG SE-506AB) / Prix moyen inférieur à 90 € / Site WEB : http://www.samsung.com/fr/consumer/it/optical-disk/external-dvd-writer/SE-506AB/TSBD

DVD
Blu-Ray

DVD-R/DVD+R
DVD-R9/DVD+R9
BD-R 25
BD-R 50
Vitesse maximale
16x
8x
6x
6x
Capacité de stockage
4,7 Go
8,5 Go
25 Go
50 Go
Prix par disque
0,20 €
0,75 €
1,50 €
9 €
Prix au Go
0,04 €
0,09 €
0,06 €
0,18 €

Inconvénients: Solution non adaptée pour des sauvegardes de très grosses tailles (archiver plusieurs Téra octets : il faudrait utiliser 80 disques BD-R 25 ou 40 disques BD-R 50 pour 2 To d’archives sauvegardées).

3) Utilisation de disques optiques en verre gravé  (GLATZ : anciennement ESSILEX)

Cette solution est idéale pour de l’archivage à très long terme en utilisant comme substrat un disque en verre trempé et en ayant éliminé tout matériau organique ou oxydable.

 
Avantages :
  • Aucune contrainte d’environnement particulière pour sa conversion (résistance au toucher, à la lumière, et aux rayures d’usage courant),
  • Utilisation idéale pour des applications exigeantes d’archivage et de GED avec une garantie parfaite d’authenticité,
  • Le coût de conservation est faible (pas de consommation d’énergie),
  • Compatibilité avec des lecteurs DVD du marché,
  • Viabilité (grande pérennité :  plus de 100 ans,
  • Facilité à mettre en œuvre pour l’archivage (pas besoin de faire des sauvegardes ou migrations régulières des données en raison d’une fiabilité plus limitée des autres supports).
Inconvénients :  
  • Le prix plus élevé qu’un DVD ou Blu-Ray,
  • La concurrence sur un marché à fort potentiel - il faut rapidement pénétrer le marché sous peine d'être étudié et amélioré par des acteurs forts du marché malgré l’existence de brevets. (Exemple HD DVD abandonné par TOSHIBA au profit du Blu-Ray).
Axe de développement sous forme de services en mode SaaS: proposer un service d’archivage des données à vie pour les entreprises et le grand public. Un service attrayant pour conserver toutes ses données sensibles et les transmettre à ses proches.

Pour plus d’informations, visitez le site : http://glazt.com/index.php?lang=fr


dimanche 24 juin 2012

SSD ou HDD que choisir et pourquoi ?



HDD (hard Drive Disk) en français disque dur est une mémoire de masse qui sert à stocker et à conserver les données de manière permanente à la différence de la mémoire vive (RAM) qui s'efface à chaque redémarrage de l'ordinateur.

Un HDD est constitué d’une partie mécanique, d’une partie électronique (circuit pour piloter les têtes de lecture/écriture et communiquer avec le PC) et enfin une mémoire cache qui permet de stocker les dernières données lues.

Avantages : Prix économique au Go (un disque de 2 To se situe entre 80 et 120 €), des versions spécifiques existent pour l’audio-vidéo, l’entreprise, la mobilité, le bureau et stations graphiques (voir par exemple le constructeur Western Digital : http://wdc.com/fr/products/catalog/), de grandes capacités de stockage disponibles (en 3’’ ½ jusqu’à 3 To et en stockage mobile 2’’ ½ jusqu’à 1 To), le HDD est adapté au stockage en masse. 

Inconvénients : Bruyant et consommateur d’énergie (En moyenne 25 dBA en mode recherche et 1,4 W de dissipation de puissance en mode lecture/écriture pour du 2’’ ½ et entre 5 et 6 W pour du 3’’ ½), plus fragile (MTBF, résistance au choc) en raison des actions mécaniques (rotation de plateau, déplacement de tête, ..), le débit est moindre qu’un SSD.


Les disques SSD (Solid, Slate, Drive) ou en français disque à l’état solide sont des supports à mémoire flash, c’est-à-dire qu’il n’utilise pas de plateaux magnétiques.

Un SSD se composent d’un contrôleur mémoire, parfois secondé par un cache, et de puces NAND (pour la plupart MLC). Vouloir supprimer des fichiers implique d’effacer des cellules avant de pouvoir écrire d’autres données sur l’emplacement libéré. Cette opération nécessite donc une mobilisation de ressource qui parfois ralentie le fonctionnement du disque. Pour pallier à ce problème, Windows a mise au point une petite fonction qui se nomme TRIM afin de réaliser des opérations de maintenance lorsque le disque est inutilisé. 

Avantages: Ne chauffe pas, aucune pièce mécanique ou mobile, aucun bruit, aucune vibration, résistance au choc, Transmission et accessibilité des données plus rapide qu’un HDD (un temps d’accès de l’ordre de 0,1 ms avec un SSD contre 7 ms pour les meilleurs disques durs)

Inconvénients : Défaillance de quelques cellules mémoire au fil du temps contourné par la réservation de plusieurs Go par les constructeurs, les prix encore élevés pour des SSD performants, pas de solution idéale en SSD : un compromis pour de meilleures performances est nécessaire (plus de IOPS ou plus de taux de transfert selon le besoin).

Pour conclure :

Les SSD sont plus performants que les meilleurs disques durs et apportent des atouts indéniables.
Toutefois, selon les constructeurs la durée de vie limitée des cellules de mémoire flash ne dépasse pas 10 ans. Pensez à faire une sauvegarde de vos données et une image de votre système d’exploitation (backup de secours). Quelques recommandations dans la recherche de votre produit idéal (des critères de sélection) :
  • Le débit disponible (recommandation une interface Serial ATA 6.0 Gbps pour un débit de plus de 300 Mo/s),
  • La fiabilité (endurance des puces NAND utilisées : MTBF de 1 500 000 d’heures),
  • Le maximum d’opérations d’entrées/sorties par seconde (plus de 50 000 IOPS pour une meilleure réactivité en multitâches),
  • Le meilleur rapport qualité/prix (négociation personnelle).
Pour un ordinateur fixe : vous pouvez combiner un SSD très performant de 128 Go pour un démarrage rapide (système d’exploitation) secondé par un disque dur de forte capacité et performant (type Western Digital VelociRaptor par exemple).

Pour un ordinateur portable: vous pouvez remplacer votre disque dur actuel par un SSD de 128 Go plus performant et si votre finance vous le permet, choisissez un SSD 256 Go plus performant en lecture d’écriture et en capacité.

CREATIV-HT recommande actuellement le SSD PLEXTOR M3P 128 (170 € ou 256 Go à 300 €) :


La concurrence est forte avec des produits également de bonnes factures : OCZ, INTEL, SANDISK, CORSAIR, KINGSTON, SAMSUNG, CRUCIAL, …

Toutefois PLEXTOR reste mon coup de cœur du moment avec son contrôleur MARVELL 88SS9174 que l’on retrouve également chez d’autres constructeurs (Corsair P3, Corsair Performance, Crucial C300, Crucial M4, Intel SSD 510). 

PLEXTOR annonce également de futurs SSD avec une nouvelle génération de contrôleur :
  • Le MARVELL 88SS9187

Un débit en écriture annoncé à la limite de l’interface soit 500 Mo/s. Une mémoire Flash sur 8 canaux. Un cache mémoire pouvant atteindre 1 Go en DDR3, un algorithme ECC et une technologie de RAID interne destinée à apporter une tolérance de panne au niveau des puces NAND.

PLEXTOR a été notamment plébiscité dans le comparatif de HARDWARE.FR (Ci-dessous le lien du comparatif des SSD 128 Go sur le site de HARDWARE.FR) :